vendredi 24 juin 2016

La fête nationale

Par Josée Boudreau

Le 24 juin est ma journée nostalgique par excellence. De tous les jours de l'année c'est celui qui m'apporte le plus de sentiments contradictoires. Il m'est arrivée à plusieurs reprises d'être en vacances à l'extérieur du Québec le 24 juin mais jamais mon cœur n'était ailleurs qu'ici.

Le Québec m'habite, je célèbre sa différence, j'assume ses ambiguïtés, j'ai souvent détesté sa crainte de se tenir debout et de s'imposer. J'adore sa créativité, son ouverture d'esprit et sa façon débonnaire d'accepter l'autre. J'aime son mélange ethnique et sa ferveur à défendre la grande langue française.

Je suis du Québec, je suis le Québec et j'en suis fière. Aujourd'hui ma tête se remplie d'airs de Vigneault, de Félix, de Plume, de Beau dommage, de Piché, des gigues de la Bottine souriante et de tant d'autres. Je m'enroule dans mon drapeau fleurdelisé. J'ai des envies de poutine et de LaBatt 50.

Mon Québec qu'est-ce que l'avenir te réserve? Serais-tu devenu un peu trop sage? Un adulte craintif face à la révolution. Aurais-tu oublié qu'il faut souvent passer par les chemins de travers pour aller plus loin?

Je te souhaite un vent d'optimiste, un ouragan qui te sortira de la morosité.



Bonne fête nationale ! 

samedi 7 mai 2016

Martha Stewart avant son temps

Par Josée Boudreau

Le deuxième dimanche de mai, c'est la fête des mères. Dans mon souvenir, on se rendait à la petite chapelle du Canton-Arnaud, comme à tous les dimanches, et chaque mère avait droit à son œillet coloré. Le choix des couleurs était restreint, non pas par la nature de l'oeillet, mais par les couleurs disponibles chez Scotties. En effet, les fleurs étaient conçues en papier mouchoir par les dames de la paroisse.

Je suis née à la fin des années soixante, donc je suis une "X" et ma mère, étant née à la fin des années quarante, est une vraie boomer.  Elle fait partie de cette génération déterminante pour les femmes, l'époque assise entre 2 chaises. Une époque où l'on devait briser le moule sans exemple pour créer se nouveau rôle de la femme québécoise moderne.

Est-ce que ma mère était moderne? C'était une femme de son temps en pleine migration de rôle.

Les tâches ménagères étaient très traditionnelles, c'était elle la reine du foyer. Je ne compte pas les journées où en rentrant de l'école je découvrais qu'elle avait transformé une pièce de la maison, la peinture ne lui faisait pas peur pas plus que la couleur ou la tapisserie ikea rayée rouge et blanche.

Ma mère était une Martha Stewart avant son temps, une hôtesse digne des romans de Virginia Woolf. Alors que mes petites amies mangeaient encore le steak, blé d'inde, patates, elle nous confectionnait de délicieux lapin à la moutarde servi avec une grande variété de légumes verts et de riz.  Nous étions les premiers du village a avoir un digne vin français non sucré. C'était tout un exploit à une période où de trouver une recette française était pas mal plus compliqué que d'écrire un aliment sur Google et de découvrir une des recettes de Ricardo.

J'ai toujours eu des lunchs hors du commun, des kiwis avant tout le monde, des livraisons de repas somptueux pendant mon quart de travail chez Sunoco.  J'avais une mère hors du commun qui nous transmettait son amour culinairement.  Et si l'on compte l'amour par ces petites choses, elle nous a beaucoup aimé.

Bonne fête des mères maman


mercredi 4 mai 2016

Absence d'alternative

Par Josée Boudreau


Lundi 14h,  coup de théâtre: départ de PKP. Le pauvre a de la difficulté à retenir ses sanglots. La veille sa femme en larmes est à TLMEP, elle fait l'autopsie de leur échec matrimonial.

L'argent et la popularité n'épargnent en rien la douleur de la rupture, il faut être passé par là pour comprendre.

Cette sensation que le sol se dérobe sous vos pieds. Ce sentiment intense qu'il y aura un avant et un après. Ce constat d'échec. Ce questionnement incessant: qu'aurais-je pu faire pour éviter ce désastre? À quel moment les choses ont-elles déraillé. Cette envie folle de retourner en arrière et de tout arranger.

Et puis ce premier soir, où vous rentrez chez vous dans une maison silencieuse et que vous réalisez que l'histoire avant le dodo ce n'est pas vous qui la raconterez cette semaine. 

Ce soir là, vous aimeriez bien qu'il y ait d'autres alternatives.


vendredi 29 avril 2016

Dépression saisonnière de la chaussée

Par Josée Boudreau

Nid-de-poule: cavité, dépression, ornière, vide dans la chaussée défoncée. Vous connaissez? À cette période de l'année cela pousse à Montréal pour devenir une épidémie. Parfois le nid est tellement gros qu'il pourrait abriter toute une basse-cour.

Comme beaucoup d'automobilistes j'y ai goûté: mon pneu a explosé sur le coté abîmant du même coup la jante, une facture salée de plus de 300$. Depuis 1993, une loi spéciale protège la Ville de Montréal pour des dommages causés par l'état de la chaussée aux pneus ou à la suspension d'un véhicule. Si vous êtes tenace vous pouvez vous acharner et démontrer qu'il y a eu négligence de la part de la ville mais la tâche est si grande que très peu de gens s'y attaqueront.

Comment expliquer la prolifération de trous d'année en année à des endroits spécifiques de la ville, j'ai en tête particulièrement les rues Pie-IX et Rachel pour les avoir beaucoup fréquentées. Est-ce que la réparation annuelle de ces chaussées profitent tellement à certains que d'envisager des solutions durables devient illusoire? Selon le journal La Presse, dans un article du 10 mars de Pierre-André Normandin, la ville de Montréal exigerait dorénavant une garantie de 30 jours de ses entrepreneurs dans le colmatage des trous. C'est quand même incroyable de devoir émettre une telle exigence! 

Pourtant l'investissement dans du bitume de meilleur qualité, plus résistant à l'eau permettrait aux automobilistes d'éviter des visites coûteuses au garage et aux fonctionnaires municipaux d'utiliser leur temps pour planter quelques fleurs dans nos parcs...

On peut toujours rêver.




jeudi 28 avril 2016

Le vélo bleu

Par Josée

Depuis que j’habite le 450, je regarde avec envie la piste cyclable qui passe juste devant ma porte. Puisque j’ai aménagé à la fin septembre j’ai cultivé ma patience à travers la neige qui s’est accumulée, est fondue, est revenue et a refondue, dans cette valse indécente.  

Puis j’ai fait le saut en avril un petit vélo bleu vintage qui s’accorde avec ma voiture.  Un petit panier sur le devant, un porte-bagages derrière, des pare-boue, une petite sonnette, et un siège bien rembourré.  

Il me rappelle un autre vélo bleu acheté aussi chez Canadian Tire, je devais avoir 7 ou 8 ans.  Je commençais la saison en  roulant en rond dans le sous-sol chez mes parents. Puis je partais avec mon chat dans le capuchon de mon manteau, et quelques poupées dans mon petit panier. On tournait autour de l’église du Canton-Arnaud déambulant avec plaisir dans les quelques flaques d’eau qui attestaient de l’arrivée du printemps, partant à la recherche des petites grenouilles et autres animaux sauvages qui eux aussi respirait l'air frais et salé. La sortie de mon vélo annonçait les vacances estivales et la fréquentation quotidienne du terrain de jeu.

Je me rappelle aussi d’un autre petit vélo rouge celui-ci, avec deux petites roues supplémentaires sur le côté que mon père apportait à Clarke-City lors de nos visites chez mon grand-père. Le terrain de jeu s’allongeait alors jusqu’au bout de la rue au petit dépanneur qui en échange d’un 25 sous m’offrait un sac de bonbons mélangés. Pour une petite fille unique un vélo c’était des heures de plaisir pour narguer la solitude.  

L’autre jour, lorsque mon chéri a vu mon nouveau vélo, il s’est moqué de son côté « girly » m’assurant que je n’avais pas à m’inquiéter pour le vol car aucun « Yo » ne souhaiterait se promener avec. Il a bien rigolé mais il a tout de même pris une heure de son temps pour installer un porte-vélo sur sa voiture malgré la rouille qui lui a fait la vie dure, il a sorti son vélo du cabanon et l’a apporté tout près du mien à Saint-Hubert, même si le vélo n’est pas sa tasse de thé, juste pour me faire plaisir. 


mercredi 27 avril 2016

Comme la vie peut être bonne...

Par Josée

Cher lecteur,

Il y a si longtemps! Moi qui chérissais tant nos rencontres, je t'ai presque abandonné. Mais crois-moi je t'ai toujours conservé une place dans mon cœur, comme une pensée que l'on garde pour un vieil ami. Après une année de fréquentation assidue, j'ai pris un peu de recul, pourtant mes doigts laissés sur le clavier se précipitent à nouveau de peur d'être censurés.

Cher ami, j'ai pris quelques mois de repos de nos rencontres pour me lancer à fond dans la vie. Cette vie simple sans écho où j'ai protégé jalousement la naissance d'un nouvel amour, je l'ai gardé à l'ombre juste pour moi de peur de le voir s'enfuir. Je suis superstitieuse. J'ai profité de l’allégresse de ne rien faire et de je l'ai accepté sans honte. Je me suis gardée au chaud malgré la froidure de l'hiver dans des bras accueillants.

Comme le printemps est bon cette année et comme l'été semble prometteur. Je me vois déjà une coupe à la main à la découverte d'un nouveau pays: l'Espagne, le Maroc, l'Argentine?

Cher ami comme la vie peut être bonne...



dimanche 28 février 2016

Faisons un peu silence ...

Par Louise

Il y a longtemps que je ne me suis adressé à vous, chères lectrices, chers lecteurs, mais les changements récents dans ma vie m'ont occupé à un point tel que je n'avais plus l'énergie nécessaire pour vous communiquer quoi que ce soit. Il faut dire aussi que l'actualité fredonne sans fin, les provocations, les tenants et aboutissants sans précédent du gouvernement Couillard et qui m'enlève toute forme de motivation à écrire.

Alors aujourd'hui, dans un autre registre, ce n'est plus l'actualité qui me préoccupe, car j'ai comme un besoin indéfinissable et en même temps viscéral de vous dire. On dit souvent que l'écriture prend la forme d'un exutoire ! Enfin, les ''poètes fous'' ont, très souvent, utilisé cette méthode pour discuter de leur peine et de leur souffrance. C'est sans doute pour cette raison que c'est le meilleur moment pour moi pour ''cracher'' l'espèce de venin qui m'habite depuis quelque temps. Je vous demanderai donc d'être indulgent, car mes propos auront cette couleur, pour ne pas dire cette saveur qui caractérise la tristesse et la plainte. Ça va souvent ensemble à ce qui paraît !

Bien que j'ai retrouvé la majorité de mes aptitudes cognitives et neurologiques depuis cet accident fatal, il n'en demeure pas moins qu'il y a certains, même souvent des jours où la vie me glisse des doigts. Comme si je voulais attraper, l'espace d'un moment, ce qui n'est plus. Vous devinez bien sûr, que le lasso est troué et qu'il me reste qu'à accepter. J'ai donc souvent l'impression que le morceau mis dans la passoire me laisse que des graines et c'est pas toujours suffisant pour mon équilibre. Le bonheur me fait un pied de nez ! Un peu comme si je n'y aurais plus droit !

Cette énergie qui me fait faux bond, jour après jour, me laissant abattu, vulnérable et sans cesse triste. Cette tristesse ne me quitte jamais même si j'ai un dialogue incessant avec elle. Je pointe mon regard sur mes accomplissements sans trop les voir et à toute fin, sans les apprécier. Mes thérapeutes à coup de gentillesse m'ont prodigué tout ce que je devais savoir, en vain. J'ai cru pourtant, il y a quelque temps que j'avais intégré leurs judicieux enseignements. Une toute petite goutte qui me frappe un peu fort et le versement de larme forment alors ce boulet que je dois traîner, ne sachant plus quoi en faire.

Je suis en peine du bonheur !

Je n'arrive plus à retrouver cette force que je pouvais utiliser, jadis. J'en avais plein les poches, prête à être employée. J'y avais accès chaque fois que le besoin, autant en sifflement qu'en hurlement, me faisait signe. Là, c'est différent. Je n'entends plus le signe ou il a disparu, comme le reste, car malgré mes cris de souffrance c'est le silence, ma force m'a indéniablement quittée, à jamais, peut-être ... !

Je profite donc de cette tribune anonyme pour vous raconter ce parcours suite à un changement profond, quel qu'il soit, pour tous ... pour celle qui trouvera le soulagement dans un sommeil éternel ou pour lui qui n'a plus d'autre choix que de vivre dans un brouillard l'obligeant à dormir dehors.

Ils sont, je suis incapable de bien fonctionner, de faire un choix, j'ai l'envie pressante qu'on me prenne par la main pour me guider, car je ne sais plus ... ! Est-ce que je suis folle ... ! Est-ce que le virus de la maladie mentale m'a touché tellement que j'arrive même plus à la reconnaître ? Est-ce que je vais pouvoir traverser cette couche qui paraît me protéger alors qu'elle m'oblige à rester couché en boule comme un chat sans le ronronnement de contentement ?

Malgré tout, oui j'ai l'espoir que ce n'est que partie remise. Il suffit d'un peu de temps ... encore ! J'ai l'immense chance d'avoir un entourage merveilleux. Je ne suis pas seule dans cette galère bienheureusement, mais sans eux, je ne saurais quoi vous dire ... je serais ailleurs !

Je sais maintenant ce qu'est la mélancolie, la peine, la souffrance intérieure qu'on n'arrive pas à apprivoiser parce qu'il y a trop d'autre chose à amadouer et peut-être sans doute à séduire...

Il faut qu'on se parle tous les deux mon amour ! Je ne te reconnais plus ! T'es où ? ...


P. S. Comme disait l'autre, ''bien évidemment'' je suis avare de vos commentaires, cette fois encore plus que jamais ! Je sais que vous saurez faire ...

 

dimanche 10 janvier 2016

Club de lecture - L'école des films

Par Josée

L'autofiction et le récit sont des genres littéraires très adaptés à nos vies modernes, je les pratique moi-même beaucoup dans mon écriture. On dit souvent que les écrivains inventent leurs histoires en partant d'eux-même surtout dans leurs premières œuvres, on dit même qu'elles sont un peu autobiographiques. Avec la fréquentation des réseaux sociaux, on ne s'en cache plus et certains laissent planer un aura mystérieux entre le vrai et le faux.

C'était la façon de faire de la merveilleuse Nelly Arcan, combien talentueuse et qui nous a quitté trop tôt. Ce jeu avec la vérité transparaissait dans son écriture authentique mais il l'aura aussi encarcané dans les journaux à potins laissant derrière elle un petit ricanement par ceux qui n'avait pas pris la peine de la lire, parce que Nelly Arcan écrivait avec virtuosité et n'eût été de ses choix douloureux de septembre 2009, elle aurait été promis à une très grande carrière. Malheureusement elle aura été une étoile filante.

Mais mon véritable coup de foudre pour ce genre d'écriture vient sans conteste de la lecture de l'oeuvre d'Annie Ernaux. Après "L'autre fille" et "Les années" j'ai été happé au point d'acheter "Écrire la vie" de la collection Quatro chez Gallimard, un recueil qui comprend la plupart de ses écrits. Quelle grande amoureuse dans "Se perdre"! C'est une écriture sans pudeur, pourtant on s'y reconnait, même si l'on a pas vécu la vie d'Annie Ernaux, on devient Annie Ernaux, modifiant ses expériences de la vie pour les adapter aux nôtres. 

Revenons au club de lecture, puisqu'il est aujourd'hui question de "L'école des films" de David Gilmor, pas le guitariste de Pink Floyd mais bien l'auteur torontois. Ancien critique de cinéma  et animateur télé notamment pour la CBC, il enseigne également la littérature à l'Université de Toronto.

Si vous aimez le cinéma, vous ne pourrez pas ouvrir ce livre sans avoir envie de voir ou de revoir les classiques du 7e art, parce que c'est de la transmission de cet amour qu'il est ici question, comme un lègue de père en fils. Si vous êtes un parent et si en plus vous avez accompagné votre enfant dans la dure réalité qui l'a mené de l'adolescence à la vie adulte, vous comprendrez que c'est beaucoup plus que cela. C'est cette peine ressentie à voir son enfant traverser ses premiers chagrins d'amour et de réaliser que qu'il devrait lui même faire l'expérience de la guérison par le temps. C'est de devoir rester neutre et d'accepter ses choix qui ne sont pas nécessairement les nôtres. 
"Je me souviens de ma dernière entrevue avec David Cronenberg au cours de laquelle j'ai fait l'observation un peu lugubre qu'élever des enfants était une série d'adieux, l'un après l'autre, adieu aux couches puis aux habits de neige et puis finalement à l'enfant lui même. "Ils passent leurs jeunes vies à nous laisser", disais-je quand Cronenberg, qui a lui-même des enfants adultes m'a interrompu. "Oui, mais est-ce qu'ils nous quittent jamais vraiment?" "

Je ne peux que recommander ce livre qui réchauffera votre coeur et à vous souhaitez par le même occasion, bon cinéma.


Titre original: Film club
Traduit de l'anglais (Canada) par Sophie Cardinal-Corriveau
Éditeur: Bibliothèque québecoise
Récit
*** 1/2
N'oubliez pas de laisser vos commentaires si vous avez lu le livre.




Le 24 janvier, nous parlerons du Cahier rouge de Michel Tremblay.

lundi 4 janvier 2016

En ce début d'année...

Par Josée

Hier matin en regardant par la fenêtre j'ai constaté que l'hiver avait repris ses droits et s'il est vrai que le 3 fait le mois, janvier rattrapera le retard accumulé en décembre. Mais je pense que ce qui restera dans nos souvenirs pour la période des fêtes 2015-2016 sera ce 24 décembre à 18 degrés Celsius. Une photo prise de ma fenêtre créait un doute sur l'endroit où nous étions.  Le gazon vert laissait croire que j'avais déserté le Québec pour me réchauffer au doux soleil de la Floride.

En ce début d'année 2016, c'est l'heure des bilans et des résolutions. Ce blogue fait partie de mes joies de 2015, plus de 200 billets et 16 400 pages vues. Ce n'est pas mal pour une première année. Ce rendez-vous avec l'écriture me comble. 

En 2015, j'ai également fait le saut hors de l'île. Dans ma tête d'obstinée 514, ce fût un changement de taille, probablement la plus belle surprise de l'année puisque le 450 s'est avéré fort différent de ce que j'avais imaginé et pour le mieux. Dans mon grand et spacieux appartement avec ma belle Jeanne d'amour, je me sens bien et j'adore prendre le thé de façon imprévue avec ma famille. 

Dans la liste des bonnes surprises de 2015, il y a aussi ce voyage à Prague. Malgré mes mésaventures avec le Bureau des passeports et l'impossibilité de voir Budapest, j'ai eu un coup de foudre manifeste pour ce coin de l'Europe. Ces quatre semaines partagées en partie avec ma mère et son mari pourraient faire l'objet d'une publicité de Visa parce que ces souvenirs n'ont pas de prix.

Et le grand amour dans tout cela? J'ai cru l'avoir reconnu à la fin du printemps malheureusement cela fait partie des éléments à remettre dans les résolutions de 2016. J'y crois encore, ce qui n'est pas rien et je t'en supplie Sainte-Marcia Pilote n'oublies pas mon HELSI  cette année! (voir les billets du 26 avril et 26 mai 2015)

À vous tous, chers lecteurs et spécialement à mes deux amies et collaboratrices Louise et Geneviève, je vous souhaite la plus belle des années.  Une année paisible, d'ouverture sur le monde et de partage avec vos proches, profitez de leur présence autant qu'il est possible de le faire, il y a rien de plus important.