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samedi 25 juillet 2015

Le cochon conscrit

Par Geneviève

Le 25 juillet 1917, Sir Thomas White, alors ministre des Finances au fédéral a présenté le projet de Loi de la plus permanente des mesures temporaires: l'impôt sur le revenu. Qualifiée à l'époque par le journal La Presse d'innovation (euhhh quoi ?) cette mesure avait été recommandée à maintes reprises par plusieurs députés. Déjà que la question du service obligatoire était un débat chaud à l'époque, une telle mesure a eu l'effet d'une bombe qui a secoué le pays a mari usque ad mare. Après la conscription de la jeunesse, le gouvernement veut la conscription de la richesse. 

Les raisons données afin de justifier une telle mesure sont le surplus de dépenses engendré par l'envoi des troupes à la guerre, la volonté populaire favorable face à ce projet de loi (euhhh allooo ?? Vraiment ??) et d'intéresser le peuple aux dépenses gouvernementales en vue d'aider les alliés. Il faut dire que la guerre coûtait environ 900 000 $ par jour, somme qui paraît impressionnante en 2015, alors imaginez en 1917...

Que s'est-il passé avec l'aspect temporaire de la mesure ? Bahhh un crash en 1929, une deuxième Guerre mondiale en 1939 et qui sait ce que l'avenir peut bien nous réserver alors aussi bien être prévoyant...Pour la petite histoire, notre société distincte québécoise a emboité le pas en 1954, merci Maurice !

Avouez que c'est quand même un tour de force d'avoir réussi à faire compétition à la mort dans le top de la liste des grandes certitudes de la vie.



dimanche 28 juin 2015

Éphémérides et autres avocasseries

Par Geneviève

Il n'y a pas à dire, cette semaine de fête nationale en est aussi une importante au niveau des droits et libertés de la personne. Tout d'abord, le 26 juin dernier, la Cour suprême des États-Unis, dans une décision qualifiée d'historique, a légalisé le mariage gay partout au pays. Chez nous, le 27 juin a marqué le 40ème anniversaire (c'était en 1975) de l'adoption la Charte des droits et liberté de la personne par l'Assemblée nationale (pour ceux qui meurent d'envie de la lire: <http://canlii.ca/t/mmxm>) qui est par la suite entrée en vigueur le 28 juin 1976.

On y pense rarement quand ça va bien mais ce document est fondamental dans la plupart des grandes sphères de notre quotidien, souvent pour des questions qui semblent relever du gros bon sens (surtout en 2015). En effet, que ce soit dans les domaines du travail, du logement, des services, des transports, des lieux publics ou encore lorsque nous devons passer des actes juridiques divers (contrats, testaments, etc...), la discrimination et le harcèlement y sont interdits et ce sont des droits garantis par la Charte. Si certains motifs de discrimination sont évidents (âge, religion, orientation sexuelle, langue, sexe, race ou handicap), d'autres le sont peut-être moins: (présence d'enfants, présence d'un chien guide, situation financière, etc...). À cet égard, je reproduis l'article 10 de la Charte:
Toute personne a droit à la reconnaissance et à l'exercice, en pleine égalité, des droits et libertés de la personne, sans distinction, exclusion ou préférence fondée sur la race, la couleur, le sexe, la grossesse, l'orientation sexuelle, l'état civil, l'âge sauf dans la mesure prévue par la loi, la religion, les convictions politiques, la langue, l'origine ethnique ou nationale, la condition sociale, le handicap ou l'utilisation d'un moyen pour pallier ce handicap.
Sans devenir complètement paranoïaque, renseignez-vous, sachez quels sont vos droits afin de reconnaître immédiatement une situation de discrimination ou de harcèlement. Le savoir peut s'avérer être un moyen de défense intéressant quand vient le temps de répondre à quelqu'un qui s'essaye. Ça peut être juste suffisant pour le décourager car il risque d'être à court d'arguments avant vous. Rappelez-vous, que ce soit face à la police, un employeur potentiel ou encore un restaurateur, vous avez des droits, exercez-les !!!  La Charte couvre une multitude d'autres aspects des droits et libertés de la personne et je suis certaine que vous devez trouver que ce cours de droit a assez duré alors je vais vous diriger vers la source (la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse : http://www.cdpdj.qc.ca/fr/Pages/default.aspx . Allez-y, c'est utile et intéressant.

En terminant, on le sait, le Québec est distinct et notre Charte ne fait pas exception puisque contrairement aux lois de droits humains disponibles ailleurs au pays, c'est la seule qui protège tous les gens qui se trouvent dans la Belle province, qu'ils y soient citoyens ou non. C'est certain qu'il reste du travail, notamment au niveau de l'éternelle question de l'égalité complète homme-femme, mais bon, la perfection n'est pas de ce monde et les enjeux sont connus et médiatisés. 
J'ai confiance.





jeudi 18 juin 2015

L'orchestre du détective

Par Geneviève

Ma vie est fleuve plutôt tranquille et surtout pas mal routinier. Si au quotidien cette situation me convient, les choses se compliquent un peu quand vient le temps de m'amuser à bloguer. Ce qui devait inévitablement arriver arriva, je n'ai rien de bon à vous raconter...nope...niet...nada...nichts. Pourtant, les sujets ne devraient pas me manquer à ce point. En effet, en  moment, je lis deux romans en même temps (pour les curieux: The cuckoo's calling de Robert Galbraith, mieux connu sous le nom de J.K. Rowling et Un monde sans fin de Ken Follett), je continue mes études en traduction, j'ai des projets de voyage plein la tête (Mexique 2016, c'est un rendez-vous) et sans parler de ce roman que je vais écrire un jour (le publier, je ne sais pas, mais au moins le rédiger).

Oui je sais, j'ai demandé à ma communauté Facebook de me donner des suggestions et j'en ai eu des excellentes mais en ce moment, je n'ai juste pas les mots pour leur rendre justice (ironique pour une avocate...). Je suis certaine que ça va passer et que la prochaine fois, je vais avoir quelque chose de bon à vous raconter.

En passant, ne cherchez pas plus loin, ce texte ne parle ni d'orchestre et encore moins de détectives. Disons qu'à défaut d'avoir du contenu, j'avais quand même envie d'avoir un titre accrocheur !! Voyez cela comme un mini-hommage à Boris Vian dont l'excellent roman L'automne à Pékin parle de tout sauf,...et oui vous avez deviné..., de l’automne et de Pékin.


lundi 25 mai 2015

Depuis BELL lurette !

Par Geneviève

Ça faisait longtemps que j'y pensais mais comme je suis paresseuse, j'agissais pas. Mais là, c'est fait: j'ai débarrassé Bell Canada de ma vie. J'ai enfin compris que je n'avais pas besoin d'eux pour être heureuse, que j'avais d'autres choses à faire de mon temps et de mon argent. Il est bien évident que je vais me trouver un autre fournisseur internet (et non ce ne sera pas la compétition en jaune) mais je vais essayer de me passer de tv au maximum et si je craque, et bien ce sera Tou.tv et Netflix.

Vous vous demandez ce que je vais faire de tout ce nouveau temps libre ? Probablement passer à travers la pile de romans qui s'empoussière dans un coin, peut-être enfin essayer d'en écrire un, perfectionner mon espagnol, apprendre l'allemand, publier deux textes par semaine...qui sait ? Une chose est certaine, les possibilités sont infinies et c'est stimulant.

C'est tout de même paradoxal: je suis la première à trouver qu'avec le boulot et Nautilus il ne reste plus beaucoup d'espace dans mon horaire pour profiter de la vie mais je gaspille un temps de fou devant la télé. Pourquoi ? Parce que c'est passif, facile, attirant et réconfortant quand on vit seule (et surtout quand on mange seule).

Alors je crois que, finalement, je vais remercier Bell d'avoir soudainement augmenté ma facture mensuelle de 22,00 $. Cela a été le coup de pied qu'il me fallait pour me décider à revoir mes priorités. Car, au-delà de l'économie d'argent, il ne faut pas oublier qu'il n'y a aucun remboursement sur la perte de temps. Moi voyez-vous, j'ai décidé que j'en avais assez gaspillé. Après tout, comme je l'ai écrit il y a deux semaines, j'ai une liste de vie à compléter et une autre à découvrir !


vendredi 27 mars 2015

Plus de 5000 pages vues en 3 mois

Par Josée

Chers lecteurs,

C'est la première résolution de début d'année que je tiens et c'est aussi celle qui me rend la plus heureuse. Aujourd'hui nous avons dépassé le 5000 pages vues et hier mon billet a été lu par plus de 170 personnes, cela fait chaud au cœur. De plus, je ne suis plus la seule à écrire, merci Geneviève pour partager ce grand plaisir.

Bien sûr c'est rien en comparaison des blogueurs très médiatisés qui écrivent sous la bannière des grands journaux et qui gagnent leur vie avec les mots mais pour moi ce rendez-vous quotidien avec vous est précieux. 

Lorsque j'écries sur ce blogue, l'écriture devient quelque chose de concret. Plusieurs d'entre vous prenez le temps de m'écrire  des commentaires et beaucoup de mes amis me félicitent en me croisant, c'est enivrant! 

Même si je noircies depuis des années des petits carnets, rien n'aura jamais été aussi réelle que ce projet virtuel. À tort ou à raison, je me sens de moins en moins imposteur en tenant la plume.

Merci de rendre ce projet un peu moins fou jour après jour



jeudi 26 mars 2015

Nouvelle page Facebook de Sur le coin de la table

Par Josée

Bonjour amis lecteurs,

Vous aimez ce blogue et souhaitez être informé des nouveautés?

Allez aimer notre nouvelle page sur Facebook et dites-le à vos amis




Mon plus grand amour

Par Josée
S'il y a eu un sujet de blogue qui a été facile à trouver c'était bien celui-ci, parce qu'aujourd'hui ma fille unique a 18 ans et que je souhaitais lui dédier ce billet.

Je me rappelle du 26 mars 1997 comme si c'était hier. J'ai en y repensant un flot d'émotions qui me submerge, comme une grande vague qui me coupe le souffle. 

Ton père et moi t'avons voulu intensément. Pendant presque un an, j'avais le cœur qui voulait sortir de mon corps à chaque fois que le test de grossesse était négatif.  Et puis, il y a eu ce jour magique où nous avons vu le petit "+",  à ce moment le ciel n'était pas assez grand pour accueillir le soleil que j'y voyais. Nous avons fait un téléphone conférence avec tes deux grand-mères et j'ai dit: "ON est enceinte". C'était une joie partagée, un joyeux tremblement de terre pour nous tous.

J'ai porté fièrement les vêtements de maternité, avant même que mes nouvelles rondeurs ne l'exigent. Je voulais que tout le monde le sachent, qu'il n'y ait aucun doute sur mon état. J'ai passé 9 mois sur un petit nuage. Le soir avant de dormir ton père te chantait la chanson de "Colas mon petit frère..." avant de te faire entendre le piano de "Hagood Hardy" en posant les écouteurs sur mon ventre.

Mars est arrivé, l'accouchement était prévu pour le 13 et comme rien ne se passait, mon médecin m'a demandée de me présenter à l'hôpital lundi le 24. Petit essai, pas assez fort pour te convaincre de sortir de mon ventre. À la fin de la journée, comme nous avions beaucoup joué aux cartes ton père et moi, on nous a demandé de rentrer à la maison, tu as toujours su te faire attendre. Même si j'avais hâte de te voir la binette, j'adorais te savoir là, tout près de mon cœur, je n'étais pas si pressée de me séparer de toi.

Après 18 heures de négociations serrées, dont un certain nombre d'heures dans un état second occasionné par des drogues légales, tu as enfin accepté de sortir de ton nid douillet. Ce fut un coup de foudre immédiat. Je n'arrivais pas à croire que nous avions réussi à concevoir ce petit être vivant. Tu me ressemblais tellement, j'avais l'impression que c'était moi en miniature.

Jeanne, tu es mon plus grand amour. Je t'aimerai toujours, la nuit comme le jour et tant que je vivrai tu seras mon petit bébé.



Photo prise 24 heures après sa naissance.

mercredi 25 mars 2015

Exercice d'écriture

Par Josée

En janvier dernier j'ai pris le contrat avec moi-même d'écrire un billet sur mon blogue tous les jours. Cette contrainte me mets parfois face à une situation comme aujourd'hui: la fameuse page blanche. Plus vous essayez de trouver un sujet moins ceux-ci ne traversent votre esprit. Quoi faire? La discipline. Comme un athlète qui beau temps, mauvais temps s'entraîne, vous devez vous asseoir avec papier et crayon et laissez votre plume vous guider. Il est intéressant de voir où tout ceci peut vous mener. C'est comme partir à l'aventure avec votre voiture, prenez les chemins de travers. 

Pour rendre le jeu plus amusant, imposez-vous des contraintes. 

Exercice d'écriture devant contenir les mots suivants: Amalgame, Bravo, Cibler, Grigri, Inuit
Bravo! Cet homme dit vraiment n'importe quoi.  Il a réussi à faire un amalgame entre les Africains et les Inuits.  Comment peut-il cibler deux communautés aussi différentes simplement parce que chacune possède son grigri?
Ou bien, 

Regardez autour de vous, que voyez-vous? 
Si je regarde par la fenêtre, j'aperçois le Mont-Royal surmonté de sa croix. Selon les saisons il change de couleurs. Parfois, j'ai beau écarquiller les yeux il se cache dans la brume du matin ou dans dans le smog des journées chaudes. Même si je suis occupée à regarder l'écran de mon ordinateur, je sens sa présence il est devenu pour moi un ami qui veille sur ma ville.
Ou encore,

Écrivez un pangramme. Il s'agit d'écrire un texte en suivant les lettres de l’alphabet.
Par exemple:
Ah! Beau Cadeau!
Délicieux Et Fantastiquement Galant
Heureusement, Julien-Karl Lambert Méritait Nettement
Odette Perrault Qui Rougit Sensuellement,
Toujours  Unique Vibrante
Xérès Yougoslave Zen

Voilà! tel un pianiste mes gammes sont faites, 
je suis prête a vous écrire un autre billet. 



  

    


jeudi 19 mars 2015

Une nouvelle collaboratrice

Par Josée

Puisque vous êtes de plus en plus nombreux et que nous adorons cela! j'ai convié mon amie Geneviève à se joindre à moi comme blogueuse, pour vous en donner encore plus pour votre argent!

Je lui tends donc la plume pour la présentation.

Avocate plutôt défroquée, spineuse acharnée (comme dans « je fais du spinning »), urbaine finie, gourmande assumée et célibataire de plus en plus convaincue, je me dirige lentement mais sûrement vers l’univers fascinant de la traduction, parce que c’est une maudite belle façon de jouer avec la langue.. 

C’est avec plaisir que j’ai accepté l’offre de mon amie Josée qui m’a invitée à collaborer occasionnellement à son blogue Sur le coin de la table.

Bonne lecture à tous!





samedi 14 mars 2015

Du nouveau...

Par Josée

Chers lecteurs,

J'ai le plaisir de vous annoncer qu'une nouvelle série de billets débutera Sur le coin de la table. En effet, j'offrirai en primeur un aperçu des personnages qui peuplent l'univers du roman sur lequel je travaille présentement. Soyez au poste tous les samedis à compter du 21 mars, pour ce rendez-vous avec des individus colorés et uniques.

Bien sûr, cette lecture sera un peu différente de ce que je vous présente habituellement, mais j'espère que ces billets sauront trouver une place dans vos cœurs.

Bonne lecture!

samedi 7 mars 2015

3000 pages vues en à peine 2 mois!!!!

Par Josée

Aujourd'hui, nous atteindrons le 3000 pages vues et tout près de 50 billets publiés.  Comme c'est excitant! En janvier cette année, ma résolution était d'écrire quotidiennement, je pensais que cette activité serait solitaire, hier vous étiez plus de 120 lecteurs à partager mes jeux d'enfants. Je suis vraiment touchée et cela augmente ma motivation.  J'ai encore la tête pleine d'histoire à vous raconter.

Mille fois MERCI!!!

mercredi 25 février 2015

Plus de 2000 pages vues

Par Josée

Nous avons mis 50 jours pour atteindre notre premier 1000 pages vues et 2 semaines pour le deuxième
Merci beaucoup de continuer à nous lire!



mardi 24 février 2015

La création comme chemin d'accès à l'inconscient

Par Josée

Pourquoi certains individus sont des artistes de génie?  Lou Andreas-Salomé, dans "Lettre ouverte à Freud"* tente d'expliquer cela par la psychanalyse. Je vais faire une "Jacques Languirant" de moi-même et vous faire partager cette fascinante lecture.

L'inconscient prendrait une place importante dans la création et participerait à définir la forme artistique. La facilité avec laquelle certaines personnes laisseraient émerger des éléments refoulés et s'en serviraient dans leur expression artistique, contribuerait à créer des réalités nouvelles où les freins religieux et culturels n'auraient pas lieu. Ces réalités nouvelles, différentes chez chaque individu, expliqueraient l'unicité de l'oeuvre des grands artistes. Personne ne joue du piano comme Mozart ou ne peint comme Picasso.

Il est habituellement admis, que le terme "inconscient" fait référence à une autre réalité, dissimulée aux regards, comme un théâtre où se jouerait notre existence, mais sans que nous puissions consciemment y accéder. C'est dans ce lieu, que se côtoient le refoulement de nos pulsions,  souvenirs et  désirs angoissants ou inavouables. Dans sa pratique psychanalytique, Freud utilisait le rêve pour avoir accès à l'inconscient de ses patients. Andreas-Salomé prétend que la création donne également accès à ce théâtre intérieur. 
"Ce qu'on appelle le "Talent artistique" ou le pouvoir créateur serait la transposition, dans l'oeuvre de cette contrainte dans une seconde réalité nouvellement tracée" (p.109) 
Chez l'artiste la forme et le contenu sont différents. Nous pourrions par exemple placer 20 étudiants dans un atelier de dessin avec le même modèle au centre et nous obtiendrions 20 œuvres différentes. Chaque artiste aura eu accès au même contenu mais l'interprétera différemment, selon une forme distincte. 
"L’émergence de l'inconscient dans le processus artistique est ce qui équivaut pour nous à la forme" (p.110) 
N'utilise-t-on pas l'Art dans la thérapie?  Le processus créatif permettrait de faire ressortir des événements refoulés dans son inconscient, de s'en libérer.  La création ouvre un chemin qui autrement resterait fermé, elle permet d'exprimer des plaisirs et des déplaisirs qui autrement seraient interdits.
"On pourrait dire plutôt que la création provient d'accomplissements, de la puissance avec laquelle ce qui n'est pas encore attaché à la personne est involontairement impérieusement poussé à se réaliser" (p.111)
Cependant, l'influence de la société dans la création artistique intervient comme un frein dans la finalité de l'art.  En effet, chaque artiste dans son désir de la gloire et dans son besoin de gagner de l'argent doit s'ajuster, parce que ce que l'on pourrait trouver de refoulé dans le fin fond de l'inconscient, bien que libérateur, ne plairait peut-être pas à tout le monde.

Alors, sortez: crayons, pinceaux, instruments de musique
ou tous autres outils créatifs et libérez le méchant en vous.




*Lou Andreas-Salomé (1861-1937), Lettre ouverte à Freud, Paris, 1987, Édition du Seuil



samedi 21 février 2015

Fumer ou Vapoter?

Par Josée

Ce matin, j'ai déjeuné dans un restaurant sur la rue Ontario près de chez moi. Pour un 2 œufs-bacon pas cher, c'était bien correct, surtout que mon but était principalement d'avancer mes lectures de la semaine et qu'à la maison j'avais peur de procrastiner. C'est le genre de restaurant de quartier avec des habitués qui discutent, la serveuse qui parle fort et où il est impossible de ne pas entendre des bouts de conversations. Un couple dans la fin cinquantaine s'assoient derrière moi et demandent s'ils peuvent vapoter. Hier soir, j'avais justement écouté une émission des Francs-tireurs à Télé-Québec qui en parlait. J'ai même cru entendre que le mot vapoteuse était maintenant inclus dans le dictionnaire. 

C'est fou tout ce qui se fait électroniquement! Il paraît que remplacer la cigarette par la cigarette électronique est non seulement gagnant du point de vue économique, mais que les effets sur la santé se font sentir rapidement. C'est très populaire dans l’édifice où je travaille sur St-Laurent, on discute des différentes saveurs essayées, super cool! Mais la cigarette électronique n'est pas une cigarette virtuelle elle est bien réelle, et les études sur les effets secondaires sont bien souvent contradictoires. Des études japonaises et américaines disent que les effets seraient plus néfastes que la fumée de la cigarette elle-même. Pourtant, un pneumologue québécois interviewé par Benoît Dutrizac déclarait que la cigarette électronique était sans danger et que si tous les fumeurs s'y mettaient, le cancer du poumon diminuerait de façon considérable.

Ce que j'en comprends, c'est que les écarts s'expliquent principalement par le produit liquide que vous utilisez. Malheureusement, Santé Canada n'a pas encore légiféré ce type de produit. Le consommateur se doit donc d'être vigilent. N'oubliez pas que ce n'est pas tant la nicotine qui est mauvaise dans la cigarette que la très longue liste de produits autres inclus dans le petit tuyau blanc. Donc si vous remplacez la cigarette par la vapoteuse, assurez-vous de ne pas inhaler des produits aussi nocifs. 


mardi 10 février 2015

lundi 22 décembre 2014

Sur le coin de la table - présentation

Par Josée

Ce blogue fait suite à Touriste dans ma propre ville, qui avait débuté comme le regard d'une montréalaise sur Montréal et qui, avec le temps, avait dérivé sur plusieurs autres sujets.
Voilà je ne m'en cache plus: comme Montaigne ou Le promeneur solitaire de Rousseau, j'aime papillonner de part et d'autre.  Ce blogue regroupera donc, pèle-mêle, des fragments de toutes sortes, au gré de mes humeurs.
Bonne lecture!