Par Louise
Y'a eu
Terry Fox, y'a eu Forrest Gump et là, y'a eu HitchBOT!!!
Asimov,
Isacc de son prénom, l'a prévu, les humains seront toujours en
guerre avec les robots. Asimov a, à sa manière, mis en scène des
situations fictives où les humains et les robots partagent le même
quotidien. Si vous avez eu le plaisir de parcourir l’œuvre
d'Asimov, vous savez que la relation entre les protagonistes de ses
histoires n'a pas toujours été facile. Des conflits, le pouvoir
recherché par les parties, à chacun leur tour, ont créé des
dissensions, des querelles interminables. Force est d'admettre que la
relation est, en toute fin, pratiquement impossible. C'est ce que nos
voisins (chercheurs de l'université Ryerson de Toronto et créateurs
de HitchBOT) ont tenté de démontrer.
HitchBOT
avait la taille d'un enfant de six ans et il était muni d'une main
pour faire de l'autostop, de bottes de caoutchouc et d'une caméra
pour récolter les images de son périple. Son système de
reconnaissance vocale et son intelligence artificielle permettaient
aux automobilistes qui daignaient le faire monter à bord de
converser avec lui. Le projet de ses fondateurs avait pour but de
susciter une réflexion et une discussion autour des avancées
technologiques et de notre perception des robots !
Avant
de terminer sa fin tragique aux États-Unis, HitchBOT a pu parcourir
le territoire canadien de l'est à l'ouest, spécifiquement à partir
d'Halifax, ville côtière et capitale de la Nouvelle-Écosse jusqu'à
Victoria, capitale de la Colombie-Britannique. Faisant le ''pouce'',
HitchBOT a fait de belles rencontres, que nous pouvons suivre sur son
compte Twitter, Facebook et de nombreuses photos publiées sur
Instagram.
Les
responsables du projet songent à redonner la vie à HitchBOT.
Espérons
que cette fois, cette expérience sera encore plus profitable et que
nous pourrons prouver que bien au contraire, nous sommes maintenant
assez respectueux et charitables vers nos ''semblables'' …!
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