Par Louise
En manque d'inspiration depuis quelques semaines alors que l'envie d'écrire me tenaillait, j'ai cherché dans l'actualité ce qui m'intéresserait et ce qui pourrait vous intéresser. J'ai bien dit que je n'avais pas d'inspiration, alors que faire? Mis à part quelques sujets sans trop d'importance, enfin, il y a bien les migrants qui tentent de quitter leur monde pour un meilleur au péril de leurs vies, il y a des images sur les réseaux sociaux de la violence faite aux jeunes filles, des annonces disparitions alors que j'ai envie de répondre ''Venez au centre-ville, vous pourrez les observer, bien installés dans un parc, ils\elles font connaissance avec un monde d'accueil trop gentil qui leur apprendra la vie dure et ce n'est pas un euphémisme!'', je n'arrivais pas vraiment à trouver le bon ton littéraire. J'aurais pu écrire sur la campagne électorale, bien que ça ne soit pas intéressant, d'autres le font avec plus de discernement que je pourrais le faire, alors j'ai plutôt eu l'idée d'écrire sur notre langue, notre belle langue française.
En manque d'inspiration depuis quelques semaines alors que l'envie d'écrire me tenaillait, j'ai cherché dans l'actualité ce qui m'intéresserait et ce qui pourrait vous intéresser. J'ai bien dit que je n'avais pas d'inspiration, alors que faire? Mis à part quelques sujets sans trop d'importance, enfin, il y a bien les migrants qui tentent de quitter leur monde pour un meilleur au péril de leurs vies, il y a des images sur les réseaux sociaux de la violence faite aux jeunes filles, des annonces disparitions alors que j'ai envie de répondre ''Venez au centre-ville, vous pourrez les observer, bien installés dans un parc, ils\elles font connaissance avec un monde d'accueil trop gentil qui leur apprendra la vie dure et ce n'est pas un euphémisme!'', je n'arrivais pas vraiment à trouver le bon ton littéraire. J'aurais pu écrire sur la campagne électorale, bien que ça ne soit pas intéressant, d'autres le font avec plus de discernement que je pourrais le faire, alors j'ai plutôt eu l'idée d'écrire sur notre langue, notre belle langue française.
Depuis
plusieurs décennies, le Ministère d'éducation du Québec, et après
plusieurs ''tables de concertations'' (expression qui signifie que
des gens, grassement payés, prennent place à une longue table et qui discutent longuement … sur un sujet et
parfois sur des problèmes communs, voire sur des problèmes de notre
société, s'cusez là!), a mis en application une toute nouvelle
méthode d'apprentissage de la lecture. Sous prétexte que l'on
pourrait apprendre la lecture plus rapidement, on utilise maintenant
la méthode globale (méthode qui vise à faire acquérir à l'élève
une stratégie de déchiffrage des mots en tant qu'image visuelle
indivisible) plutôt que la méthode syllabique (méthode
d'apprentissage de la lecture qui se base sur l'assemblage de
syllabes) utilisée pendant trop longtemps, ont-ils dit ! Les
résultats de ces changements sont significatifs pour elle ou pour
lui, mais diffèrent pour d'autres. On a vu apparaître les
homophones (ces-ses-c'est, sa-ça, plutôt-plus tôt, mon-m'ont-mont,
etc). Ces homophones sont utilisés à tort (très souvent) et à
raison (rarement) dans l'écriture.
Bien
que je sois fervente de la ''belle'' écriture, sans faute
d'orthographe, avec des phrases bien construites, j'adore vous lire,
vous tous, chers amis facebookiens, lorsque vous échanger entre
vous, quand vous faites l'annonce de vos produits, de votre
entreprise. C'est le but, je pense, que je vous lise, mais voilà, je
n'y arrive pas toujours. En fait, je ne vous comprends pas ! Je dois
souvent relire et relire pour saisir le sens de vos propos. Dommage !
Est-ce que c'est toujours clair pour vous ? Est-ce que je suis seule
avec ce problème de décodage ? Ah oui, c'est vrai, je ne connais
pas l'ensemble des codes de votre génération, mais j'en ai d'autres
de mon époque et il semble que vous les connaissez ! …
La
langue, le mot, la phrase a pour but d'échanger dans un même sens,
dans la même direction afin de communiquer entre nous, de nous
dire, de nous lire, d'annoncer nos peines, nos joies, notre bonheur.
Je sais, je viens d'un autre monde, la vieille époque, mais j'ai
appris à lire et je sais reconnaître le mot, celui qui décrit la
souffrance, l'amour, la science, la vie de ma société, en somme. Le
mot devient un symbole universel, peu importe que vous soyez pauvre
ou riche, vous pouvez savoir ce que signifie ''je t'aime''. Et si
c'est comme ça c'est que vous avez pu faire le lien entre les
lettres ''j'' ''e'' ''t'' ''a'' ''i'' ''m'' ''e''. Alors, pourquoi ne
pas poursuivre dans cette lancée ??!!
Or,
maintenant je devine le mot plutôt que de le décoder. Et je ne
comprends plus rien ! Vais-je avoir besoin de centaine de codes pour
lire, pour vous lire ? Pauvre de moi et pauvre cerveau ! T'as pas
finir mon vieux, t'as rien vu encore, une avalanche de mots, en
dessus dessous se pointe à l'horizon !
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