Dans les premières années de ma vie, le dimanche impliquait de s'habiller chic et de se rendent avec ma famille à l'église. La petite fille que j'étais, connaissait par cœur les répliques du "Prions en Église. J'ai chanté dans la chorale, servie la messe et à mon insu, emmagasinée une grande partie du Nouveau Testament.
Aujourd'hui, je me considère comme athée, pourtant je ne peux pas renier ma culture catholique. Je regrette les rassemblements sur le parvis de l'église, cette mise à jour sincère de la santé de ses voisins, des naissances, des décès. J'ai la nostalgie de cet esprit de communauté, des dîners qui suivaient chez mes grands-parents maternels, de l'après-midi cinéma dans l'église transformé en gymnase, des soupers chez mes grands-parents paternels. Je m'ennuie de ce chaud cocon sécurisant qui empêchait la solitude ou le désespoir.
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