mardi 26 mai 2015

C'est de la faute de Cupidon

Par Josée

Je vais faire rire de moi avec ce billet mais qui ne vaut pas une risée ne vaut pas grand-chose, et puis une bonne histoire c'est une bonne histoire et lorsque l'on aime écrire on ne peut pas passer à côté.

En guise de prologue, remontons à mon billet du 26 avril: Connaissez-vous un HELSI? Je demandais à Sainte-Marcia Pilote ou à l'Univers, c'est comme vous voulez, de m'envoyer un homme qui aurait les caractéristiques suivantes: sens de l'humour, prêt à s'engager, libre, sensuel et intéressant. 

Et bien je vous le jure elle me la envoyé il y a deux semaines! "Soyez bénie Sainte-Marcia!" Et en bonus j'ai reçu deux flèches de cupidon, une pour moi et une pour mon bel Italien. Comme dans les films, après le premier baiser j'avais les jambes molles, le cerveau qui s'est mis à ramollir et je vous passe les détails. En gros, mon corps s'est mis à produire des dopamines, de l'ocytocine et des endorphines. Une vraie crise de maladie d'amour et en regardant mon bel italien avec son sourire niais, il était claire que la maladie s'était propagée.

C'était trop beau pour être vrai. J'ai vérifié dans son frigo, pas de cadavre de chat.  J'ai vérifié dans son placard, pas de vêtements de femme. Je me suis dit qu'il n'y avait pas de doute, j'allais payer pour cela.

Alors ce soir, je sors du bureau et comme je suis toujours assise sur mon petit nuage à côté de cupidon, je ne me rappelle plus où j'ai stationné mon auto. Je me mets donc à parcourir le quartier et après une demi-heure et les pieds en feu, je commence à désespérer. Je me dis: "C'est ce soir que je paie pour mon nouveau bonheur". Je n'ai pas fini de penser cela que je constate qu'un de mes souliers vient de rendre l'âme, une des coutures s'est brisée. C'était mes beaux souliers mauves achetés chez Benetton à la Havane. "OK j'accepte, Sainte-Marcia tu peux les prendre mais là je veux retrouver mon auto".

Je continue de marcher à cloche pied et je ne trouve toujours pas ma voiture, là je suis au bord des larmes et je me dis: "Sainte-Marcia pas aussi ma Fiat, tu sais comment je l'aime si on me l'a volée j'en retrouverai jamais une autre comme cela". Je fais signe à un taxi, je lui explique la situation et on se met à sillonner le Plateau entre St-Laurent et Saint-Denis au nord de des Pins et au sud de Mont-Royal. Nous avons la moitié du chemin de fait et j'ai toujours pas retrouvé ma Fiat. Alors je me mets à espérer que ma voiture ait été remorquée. Je demande au chauffeur de taxi de se stationner près d'une voiture de police.  Je lui explique la situation lui montre une photo de la Fiat comme une mère aurait fait avec son enfant perdu. Il prend mon nom et mon numéro de téléphone et promet de surveiller après avoir répondu a un appel.

Nous prenons la rue suivante et je commence doucement à accepter de payer pour mon bel italien avec ma super Fiat édition spéciale. J'ai presque une larme dans le coin de l’œil quand soudain elle est là, impossible de se tromper, il y en a pas deux comme elle au Québec. Naturellement la mémoire me revient et je me rappelle que c'était bien l'endroit où je l'avais stationnée le matin même. Je cris presque dans le taxi et accorde un gros pourboire au chauffeur. "Merci Sainte-Marcia"


1 commentaire:

Anonyme a dit...

Quelle belle histoire, je viens de découvrir votre blog par la page de Marcia Pilote. Vous me redonnez l'espoir de rencontre l'âme soeur avec SA recette. Je mets Le coin de la table dans mes favoris et je vais continuer à le découvrir. Bonne continuité.