Par Geneviève
Je m’appelle Geneviève. Un nom d’origine germanique – Kenowefa - ayant aucun rapport avec le nom gallois Guenièvre. Est-ce un choix fait en l’honneur de Sainte-Geneviève la patronne de Paris? Bien non, je tiens mon prénom de celui de l’actrice Geneviève Bujold, pas mal plus glamour, avouez. Un beau prénom certes, après tout c’est le mien, mais ô combien long, difficile à bien prononcer [ʒœ.nə.ˈvjɛ.və] et laborieux à assimiler pour un enfant, cela prend des trucs, comme un napperon personnalisé.
Je m’appelle Geneviève. Un nom d’origine germanique – Kenowefa - ayant aucun rapport avec le nom gallois Guenièvre. Est-ce un choix fait en l’honneur de Sainte-Geneviève la patronne de Paris? Bien non, je tiens mon prénom de celui de l’actrice Geneviève Bujold, pas mal plus glamour, avouez. Un beau prénom certes, après tout c’est le mien, mais ô combien long, difficile à bien prononcer [ʒœ.nə.ˈvjɛ.və] et laborieux à assimiler pour un enfant, cela prend des trucs, comme un napperon personnalisé.
Paradoxalement, le déformer devient un
jeu d’enfant. Contrairement à ma patience, les variantes loufoques
sont infinies. Dès que je pense avoir tout entendu, un esprit
créatif produit une nouveauté. Alors, je vous laisse deviner ce que
mon prénom devient dans la langue de Shakespeare. Vous pensez en
avoir une idée ? Eh bien c’est probablement pire. Il se transforme
en un indescriptible charabia oscillant entre le serbo-croate et
l’overdose d’Orajel : Jenvive ? Jinivive ? Genwhat ?
Ultimement, on me demande de l’épeler
et ça finit par être reconnaissable. Bref, la fille qui s’appelle
Léger trouve qu’elle a un prénom bien lourd à porter. Pour
paraphraser un humoriste bien connu à l’appellation composée, il
m’arrive d’avoir besoin d’un break de mon prénom. Alors, quand
je sens que je vais saigner des oreilles, je réponds, pour le plus
grand bonheur de mon interlocuteur :
Never
mind….Jenny…just call me Jenny…
Aucun commentaire:
Publier un commentaire