Par Louise
On dit souvent, dans mon temps c'était différent. Mais est-ce vraiment si différent? Bon, c'est vrai, les engagements amoureux sont plus éphémères. Heureux ceux qui fêteront leur cinquantième anniversaire de mariage! Ils seront peu nombreux pour les prochaines décennies. C'est un moindre mal, des femmes ont vécu l'enfer auprès de leur tyran de mari ou l'inverse, il faut juste penser aux nombreuses ''Germaines'' que l'on rencontre, ici ou ailleurs, dans la tendance matriarcale au Québec (non, il ne faut pas généraliser, mais plutôt mettre en perspective ce qui est!) alors qu'elles ou ils avaient l'obligation de vivre pour le meilleur et pour le pire. Maintenant, on peut choisir et on peut évoluer dans le sens de notre vie. On peut abandonner notre première idée de ce qu'est l'amour et en avoir une autre au fil de nos propres expériences. On fait souvent ce cheminement individuellement et on souhaite vivre une nouvelle relation, celle qui nous procurera une pleine satisfaction.
On dit souvent, dans mon temps c'était différent. Mais est-ce vraiment si différent? Bon, c'est vrai, les engagements amoureux sont plus éphémères. Heureux ceux qui fêteront leur cinquantième anniversaire de mariage! Ils seront peu nombreux pour les prochaines décennies. C'est un moindre mal, des femmes ont vécu l'enfer auprès de leur tyran de mari ou l'inverse, il faut juste penser aux nombreuses ''Germaines'' que l'on rencontre, ici ou ailleurs, dans la tendance matriarcale au Québec (non, il ne faut pas généraliser, mais plutôt mettre en perspective ce qui est!) alors qu'elles ou ils avaient l'obligation de vivre pour le meilleur et pour le pire. Maintenant, on peut choisir et on peut évoluer dans le sens de notre vie. On peut abandonner notre première idée de ce qu'est l'amour et en avoir une autre au fil de nos propres expériences. On fait souvent ce cheminement individuellement et on souhaite vivre une nouvelle relation, celle qui nous procurera une pleine satisfaction.
Y'a
aussi des distinctions entre les générations, certains ont dû se
battre pour leurs droits comme travailleurs, aujourd'hui ils vivent
pleinement leur retraite. Les autres ont les graines alors que
certains droits durement acquis semblent maintenant relégués au
fond des tiroirs administratifs de certains dirigeants. Et il y a les
suivants qui ne s'intéressent plus du tout à la question. Leurs
combats sont maintenant individuels et comportent manifestement un
goût pour l'enrichissement sans un regard social (sauf le monde
étudiant qui oublie leurs obligations académiques!!). Tout cela est
bien aussi, c'est l’évolution qui veut ça! À coup d'essai et
erreur, on va y arriver peut-être! Je nous le souhaite en tout cas.
Maintenant,
pour exposer la suite de mes propos, les différences entre les
générations, je suggère de faire un retour sur les dogmes du
christianisme (j'entends déjà les soupirs de mes chers étudiants! Je vous salue en passage!).
Après les temps ''barbares'', le christianisme a milité en faveur
de la figure légendaire de Jésus. Crucifié, martyr et ayant la
particularité d'être bon pour ses proches, Jésus en exemple comme possible humain et l'enseignement prodigué
par les apôtres annonce l'amour universel. Aimez-vous les uns les
autres! Amen! Pendant des centaines années, chacun avait comme
doctrine de faire du bien autour de soi. Bon, y'a eu des croisades
franchement violentes, une période où l'amour de son prochain
semblait être un doux souvenir, mais quand même, il y a quelque
temps, on ne châtiait pas nos prochains. On devait penser tout bas,
se taire, détester celui-là ou bien l'autre avec hypocrisie. Et
puis, il y a eu la Révolution tranquille. À bâton rompu, on a fait fi des dogmes
de toutes formes. On veut penser avec nos propres discernements sans
avoir aucune contrainte ou culpabilité.
Le
message est assez clair, la religion nous a aveuglés assez
longtemps, l'époque du christianisme est maintenant révolue! Même
s'il reste quelques rituels comme le baptême de nos enfants, les
croyances se portent vers l'homme comme visage ultime. On croit en
nous! Et on peut maintenant châtié quand on veut et qui on veut!
Ouais,
exactement on peut maintenant crier haut et fort que l'on déteste
l'un ou l'autre; ''ta gueule!'', ''estie de cave!'', ''tu fais
chier!'', ''t'es con!'', ''christ d'épais!'' etc, etc, etc...
Je
suis très inquiète quand j'entends ces propos. Cette inquiétude provient sans doute de ma formation littéraire où l'on m'a appris la sémantique (étude scientifique du langage, du point de vue et du sens) et la connotation (sens second d'un mot, au-delà du sens conceptuel) mais, il semble que ce
soit une façon de parler! Pas certaine en fait! J'ai posé des questions sur le sujet à
la génération des ''suivants'' et on m'a expliqué que ce langage
était utilisé momentanément lorsque la colère fait abstraction de
toute forme de politesse et que tout est oublié aussitôt dit! Peu
importe à qui cela s'adresse; ami, parent, sœur ou frère. Et que
personne ne semble être habité de toutes formes de rancunes. C'est
une habitude et c'est même parfois une ''singulière'' moquerie!
Pourtant
j'entends une forme de violence verbale à travers du langage. Les médias
annoncent la violence verbale dans la conduite automobile, il y a encore des
personnes qui vivent de la violence conjugale ou familiale, mettant en relief l'insulte et le langage agressif, l’esprit
sportif est trop souvent encouragé par la violence déchaînée et cruelle, entendue entre les murs de nos arénas et j'en passe.
Est-ce vraiment ce que l'on souhaitait lorsque nous parlerions de
''libre pensée''?? Je vous le demande! ...
Dans
tous les cas, je vous le dis HAUT et FORT, je n'accepterai jamais
qu'on me châtier, peu importe les raisons. J'estime que je (et tous
mes prochains d'ailleurs) mérite ce respect qui semble faire défaut
actuellement et que l'on peut partager notre colère sans châtier!
…
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