dimanche 14 juin 2015

Prague - 4 jours

Par Josée

C'était à la fin de mars, les pieds me chatouillaient de partir. J'avais acheté mon billet pour Prague et le départ me paraissait si loin. C'est cet après-midi que j'ai compris que c'était tout proche. Pourquoi cette après-midi? Parce que j'ai reconduit mon bel italien à l'aéroport, il est partie remonter le fuseau horaire jusqu'à Amsterdam. Après un mois de fréquentation, nous voilà confrontés à un mois de séparation  pour les vacances. Sniff sniff...

Mais bon! Voyons les choses autrement, moi et l'homme que j'aime avons tous les deux une passion pour les voyages et même si cette fois-ci nous voyageons séparément, il est évident que ce n'est que partie remise. 

Alors ce soir j'ai commencé ma valise en y introduisant 4 livres. On voit bien mes priorités. 

L'insoutenable légèreté de l'être
"Qu'est-il resté des agonisants du Cambodge ? Une grande photo de la star américaine tenant dans ses bras un enfant jaune. Qu'est-il resté de Tomas ? Une inscription : Il voulait le Royaume de Dieu sur la terre. Qu'est-il resté de Beethoven ? Un homme morose à l'invraisemblable crinière, qui prononce d'une voix sombre : "Es muss sein ! " Qu'est-il resté de Franz? Une inscription : Après un long égarement, le retour. Et ainsi de suite, et ainsi de suite. Avant d'être oubliés, nous serons changés en kitsch. Le kitsch, c'est la station de correspondance entre l'être et l'oubli."



La Métamorphose
La nouvelle décrit la métamorphose et les mésaventures de Gregor Samsa, un vendeur qui se réveille un matin transformé en un monstrueux insecte 



Le maître du jeu
Bien, j'étais en train de créer le monde. C'est ça. J'avais donc la fantaisie d'avoir à ma disposition une sorte de théâtre qui se déroulerait sans mon intervention, et où j'aurais le loisir de m'immiscer comme une simple créature, pour m'amuser, déguisé en objet de la contingence. Ça me changerait de l'éternité. Quelque chose comme une gigantesque fourmilière que je ne me lasserais pas de regarder, dans laquelle je ne me lasserais pas de me plonger, car elle ne serait pas prévisible. Voilà la difficulté : l'imprévisibilité, la nouveauté. Il faudrait que je la crée, cette réalité, mais qu'elle puisse me ravir lorsque je la découvrirais chaque jour [...]. Ceci constitue l'essence du jeu : on connaît les règles, on sait comment jouer, mais on ne s'en lasse pas, car les règles ne déterminent pas absolument ni les pièces ni le mouvement singulier de chaque pièce. 



La trilogie Berlinoise
L'été de cristal se situe en 1936, alors que l'on « nettoie » Berlin en prévision des J.O. Bernie Gunther, ancien membre de la Kripo devenu détective privé n'est pas sans ressembler à Philip Marlowe, le modèle culte de tous les privés. Son enquête (meurtre de la fille d'un industriel et disparition de bijoux) le conduit à se laisser interner au camp de Dachau... Dans La pâle figure, situé en 1938, il est victime d'un chantage de Heydrich qui veut le contraindre à réintégrer la police. Un requiem allemand, le plus noir des trois, commence en 1947 dans Berlin en ruine et divisé en secteurs d'occupation. La Trilogie berlinoise, tout en respectant les règles du genre policier, offre un portrait glaçant et puissamment évocateur de Berlin au quotidien à l'ère nazie.



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